Soi-même, comme les autres, dans la maison commune
Une démarche de réflexion /action qui tienne compte du temps long
Pour vivre ensemble , aujourd’hui et demain, dans la société mondialisée, il importe de discerner dans la réflexion pour unir dans l’action des aspects complémentaires, nécessaires et communs. Nous proposons un outil pour distinguer et unir :
Le relationnel et le politique
liens interpersonnels le collectif au sein de la cité organisée
l’Etre unique (la personne) et la pluralité (le groupe)
identité , soi-même, racines ouverture aux autres sexes, cultures, statuts…
la liberté individuelle et les normes collectives
de pensée, de religion qui deviennent ‘’droits de l’homme’’
la réalisation de sa personne et le bien commun
désirs et besoins de vivre besoins de tous, partout ( justice pour tous)
dans les champ économiques, sociaux, politiques, philosophiques, spirituels, religieux
la pensée personnelle et la concertation
Singularité du regard confrontation des points de vue
l’engagement personnel et la solidarité
responsabilité individuelle gratuité agir collectivement, ensemble
le local et L’universel
territoire ; près de chez soi les divers niveaux, jusqu’à la planète
le temps actuel et l’avenir
Aujourd’hui, avant qu’il ne soit tard pour les générations futures
le ‘’pourquoi’’ (valeurs) et le ‘’Comment’’ (les moyens)
la parole pour dire la visée et l’action pour promouvoir la libération sociale
Et pour les Chrétiens
la confiance en la Parole de vie et la rencontre de Dieu en toute personne et situation
Quatre principes de discernement pour observer/analyser/décider/agir/évaluer (Pape François, Evangeli gaudium, novembre 2013)
1. Le temps est supérieur à l’espace
Mettre en place des processus de changement prime sur la possession des espaces
2. l’unité prévaut devant le conflit
Les médiations (les médiateurs) sont nécessaires pour gérer les conflits (la violence)
3. la réalité est plus importante que l’idée
Observer le réel et le maîtriser est plus important que de créer des modèles
4. le tout est supérieur à la partie
entre le local et le global, entre le singulier et l’universel.
Conclusion
Un outil n’est utile que si l’on s’en sert. La démarche ci-dessus veut aider chaque acteur à incarner dans la vie, personnelle et collective, les convictions qu’il porte pour un changement libérateur. Ceci sur les terrains concrets de la vie locale : les comités de quartiers, les associations, les centres sociaux.. et autres corps intermédiaires civils et politiques.
« Soyez le changement que vous voulez dans le monde » disait Gandhi.
Pour nous, l’histoire se conjugue au présent.
Atelier Faits de Société’, Etienne FAUVET, avril 2019